J'ai survécu au capitalisme et tout ce que j'ai eu, c'est ce t-shirt minable : Mémoires - Madeline Pendleton

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Imaginez un emploi où vous travaillez quatre jours par semaine et gagnez autant que le PDG. Vous bénéficiez également d'avantages sociaux complets, d'un abonnement à la salle de sport, de déjeuners gratuits et de congés illimités, sans condition. Les profits durement gagnés ne finissent pas seulement dans la poche du PDG : ils sont répartis équitablement entre tous les employés. L'entreprise vous offre même votre propre voiture. Cela semble trop beau pour être vrai, mais c'est la réalité chez Tunnel Vision, l'entreprise de vêtements que Madeline Pendleton a créée de toutes pièces. Comme tant d'Américains, Madeline avait du mal à joindre les deux bouts. Élevée par un père punk et une mère gothique à Fresno, en Californie, elle a passé son adolescence à la rue, comptant sur la gentillesse et les canapés de la communauté punk locale pour survivre. À vingt ans, elle croulait sous les prêts étudiants et les dettes de carte de crédit, travaillait de longues heures et en avait assez que ses patrons la traitent comme une personne jetable. Puis son petit ami, aux prises avec des difficultés financières, s'est suicidé. Le capitalisme était en train de tuer ses proches ; elle savait qu'il devait y avoir une meilleure solution. Madeline a décidé d'étudier les règles du capitalisme, le jeu auquel tout le monde est contraint de jouer. Elle a utilisé ce qu'elle a appris pour créer un nouveau type d'entreprise, ancré dans une éthique de solidarité. Les millennials et la génération Z comme Madeline sont confrontés à une situation financière sans précédent : stagnation des salaires, flambée des prix du logement et crise de la dette étudiante. « J'ai survécu au capitalisme » est une lecture essentielle pour quiconque cherche espoir et stabilité dans un monde injuste.

Madeline : « Je n'ai jamais voulu écrire un livre sur l'argent. Je voulais lire un livre sur l'argent, un livre qui reconnaisse la réalité financière dans laquelle nos générations sont nées. J'ai plutôt découvert des livres écrits par des hommes bien plus âgés que moi, qui expliquaient comment survivre dans un monde qui semblait avoir disparu. »