Oh, joue ce truc - Roddy Doyle

Le dernier tour d'horizon #2

Notre héros irlandais arrive à New York en 1924 pour s'enterrer dans cette ville grouillante et commencer une nouvelle vie. Après avoir fui Dublin après la rébellion de 1916, Henry Smart fuit les Républicains pour lesquels il a commis meurtres et désordre. Mentant à l'agent d'immigration, évitant les regards irlandais qui pourraient le reconnaître, cachant la photo de lui avec sa femme parce qu'elle montre une arme sur ses genoux, il jette son passeport dans la rivière et tente de se forger une nouvelle identité. Il se fait un chemin dans le quartier bruyant et difficile du Lower East Side, fait la lecture à des fabricants de cigares portoricains, vend des bouteilles pour un contrebandier et compose des publicités pour des panneaux publicitaires, avant de finalement créer sa propre entreprise avec l'intention de faire fortune. Mais il se fait des ennemis en chemin parmi des mafieux comme Johnny No et Fast Olaf. Henry s'enfuit de Manhattan, une arme sur le dos et la demi-sœur de Fast Olaf au bras.

C'était une époque où l'Amérique était à son apogée, et où deux escrocs, forts et efficaces, pouvaient avoir le monde à portée de main. La Grande Dépression poussait les gens à prendre le train en quête d'une nouvelle vie et d'un nouvel espoir, et tous les trains menaient à Chicago. Alors que le passé tente de le rattraper, Henry s'embarque pour un voyage vers le grand port, où la musique est endiablée, joyeuse, jouée par un trompettiste nommé Louis Armstrong. Armstrong a besoin d'un homme blanc, et celui qu'il choisit est Henry Smart.

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